Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Français, Nouvelles/ Short stories, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Nouvelles/ Short stories, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Miscellanée, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: English, Miscellanée, Français, Add a tag
Vous avez sûrement remarqué un déclin certain dans les publications ces derniers temps. La raison est à la fois simple et complexe : je mets la dernière patte à mon roman. Pas mon premier roman écrit, mais peut-être le premier roman publié. À grands coups de théières fumantes, je traque les espaces en trop, les virgules qui se sont fait la malle et autres redondances. Ensuite, je vais devoir m'attaquer à la structure de la première partie qui pose problème. Il y aura une énième relecture, peut-être une autre soumission à de fidèl(e)s lecteurs(trices) - que je salue au passage. Ce n'est qu'après tout ceci que je pourrais enfin l'imprimer et l'envoyer aux diverses maisons d'éditions que j'ai pris soin de sélectionner. En parallèle, je travaille sur un recueil de poèmes et un autre de nouvelles (tout ces travaux sont en français).
Voilà pourquoi vous voudrez bien excuser l'absence de constance dans les posts...en espérant pouvoir vous annoncer une bonne nouvelle prochainement !
Prenez soin de vous et à très bientôt.
You must have noticed a certain decline in the recent publications. The reason is both simple and complex: I am finishing my novel. it is not the first novel I wrote, but perhaps it will be the first novel I'll publish. Propped by steaming pots of tea, I am on the hunt for double spaces, for on-the-loose commas and other redundancies. Then I will have to tackle the structure of the first part which is problematic. An umpteenth reading shall be done, perhaps another submission to trusted (proof)readers - whom I thank in passing. Only then shall I be in the capacity to print it out and send it to the publishers I have carefully selected. I am also working on a collection of poems and another of short stories (all of the above is in French).
This is why you'll have to be kind enough to excuse the absence of regularity in the posts...I hope I can announce something good in the near future!
Take care and see you very soon.
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Pensées, Français, Add a tag
"Le parfum de la liberté n'a jamais senti aussi bon qu'au milieu de la tempête."
Ressentie tout-à-l'heure lors d'une ballade sur le front de mer.
Je devrais peut-être lui trouver une utilité romanesque, ou poétique.
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Français, Voyages/Travels, Photos, Add a tag
Where is my mind?
J'ai complètement oublié de mettre les photos de cette jolie et paisible bourgade en ligne...bref, je répare le tort.
Je n'ai pu passer qu'une journée et demi là-bas, mais elle fut intense et calme à la fois. La promenade le long du lac est de toute beauté. Je n'y ai que marché, mais on peut y louer des bateaux à la journée ou tout simplement pour traverser et grimper la colline au sommet de laquelle se trouve un très beau stupa (japonais me semble-t-il).
En outre, la ville est d'une propreté épatante - sauf pas mal d'endroits du lac (voir la photo), mais le reste est pas mal du tout si l'on considère les standards népalais et il est agréable d'y flâner.
J'y ai rencontré beaucoup de monde de Katmandou, notamment mon amie Natsuko. J'y ai nouvellement rencontré Rintsin (dont le prénom signifie "joyau"), la trentaine, tibétaine en exil qui vend des bijoux et autres sur le bord du lac, lorsqu'on laisse le centre-ville sur sa droite. Nous avons sympathisé, et le lendemain après-midi, elle m'a emmené dans son village. Je n'écrirai rien dessus. Je dirai simplement que ces exilés n'ont plus de carte d'identité, n'ont donc pas de droits et peu d'espoir de sortie. Voilà.
J'ai partagé un très bon moment avec Rintsin et sa famille. Ses soeurs et sa mère m'ont appris à cuisiner les "momos", des raviolis fourrés et cuits à la vapeur (voir les photos). Nous avons bien ri - surtout au vu de l'absence de dextérité dont j'ai fait preuve lors du pliage du momo - bu du thé tibétain pendant la cuisson, offert le premier momo au Dalai-Lama, mangé et ri encore. J'ai repris la route tôt le matin, un peu triste de devoir quitter cette famille simple et majestueuse à la fois, cette joie de vivre et de s'en sortir malgré tout.
Pokhara, c'est là.
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Miscellanée, Français, Photos, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Citations / Quotes, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Citations / Quotes, Français, Add a tag
"Je suis comme ça. Ou j'oublie tout de suite ou je n'oublie jamais."
"I'm like that. Either I forget right away or I never forget. "
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Nouvelles/ Short stories, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Poèmes courts, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Poèmes courts, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Poèmes courts, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Photos, Français, Malaisie/Malaysia, Add a tag
Le Murugan le plus haut du monde (80 mètres), soit dit en passant. |
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Français, Malaisie/Malaysia, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Pensées, Français, Malaisie/Malaysia, Add a tag
Vous savez tous ce que c'est que de voir votre ordinateur planter sous vos yeux écarquillés.
Vous ne savez peut-être pas tous ce que cela fait d'appuyer sur une touche ou de cliquer et rien ne se passe sur l'étendue gelée de cet écran.
Vous savez tous ce que c'est que de vous dire : "Je viens de tout perdre. Des mois d'écriture, des mois de boulot. Mes photos. Ma musique."
Vous savez tous ce que c'est que de vous dire : "Ah mais au fait : j'ai sauvegardé tout mon disque dur il n'y a pas longtemps !"
Vous savez tous ce que c'est que de "rebooter" en mode Sans échec.
Vous savez tous ce que c'est que de réinstaller voter système d'exploitation en jurant les grands dieux que l'on ne vous y reprendra plus.
Vous ne savez peut-être pas tous ce que c'est que de vous rendre compte, après de multiples réinstallations, que votre ordinateur ne reconnaît plus votre disque dur externe.
Vous savez tous ce que c'est que d'essayer de triturer les "drivers", les "boot", les "F2" et autres "F10 - Save and Exit".
Vous savez tous à quoi ressemble la page de BIOS.
Vous savez tous ce que c'est que d'observer "Windows télécharge les mises à jour - 0%" jusqu'à ce que vous deviez cligner des yeux.
Vous ne savez peut-être pas tous ce que c'est que d'observer une barre de progression régresser - partir de la droite pour finir sur la gauche, gentiment nommée "Annulation".
Vous savez tous ce que c'est que de lire le même message d'erreur dix fois d'affilée.
Vous savez tous ce que c'est que de se perdre dans la jungle des forums.
Vous savez tous ce que c'est que d'être dans la même galère mais d'être seul au monde.
Vous ne savez peut-être pas tous ce que cela fait de devoir mettre à jour les drivers d'un ordinateur - afin de pouvoir peut-être espérer émettre l'hypothèse de commencer à faire fonctionner ce fameux disque dur externe - qui plante dès que vous appuyez sur le bouton "Télécharger les mises à jours importantes".
Vous savez tous comment arrêter un ordinateur qui a planté sans le débrancher.
Vous savez tous ce que c'est que de vous dire que vous devez travailler, mais que votre ordi, lui ne fait que cela, sans vous.
Vous vous êtes tous dit après ça que vous ferez tout pour ne plus dépendre de votre ordinateur, de revenir au papier et au crayon. Mais le monde ne nous en laisse pas l'opportunité. Nous dépendons de nos systèmes d'exploitations autant que de nos voitures ou de nos vêtements. Certains vous diront que des alternatives existent, que des systèmes plus performants et plus souples - et gratuits - sont sur le marché. Je leur répondrais que tant qu'il y aura des ordinateurs, il y aura des plantages.
Ce que je veux, là, maintenant, c'est la Jungle, c'est le Désert, c'est la Montagne.
L'Espace et la Nature. Les éléments et rien d'autre.
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Malaisie/Malaysia, Photos, Videos, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Français, Malaisie/Malaysia, Add a tag
Display Comments Add a Comment
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Français, Malaisie/Malaysia, Add a tag
Voilà ce qui arrive avec un bon décalage horaire bien senti dans les dents...dormi de 1h40 à 2h26 (heure locale).
Ce qui m'a permis d'avancer dans la passionnante lecture de "Le hasard et la nécessité" de Jacques Monod (de la même famille que Théodore, et prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1965 pour ses travaux sur les gènes. J'en parlerai plus longuement lorsque j'aurai fini de le lire - à ce rythme-là, autant dire cette nuit), ainsi que de prendre en photo un superbe orage sec, avec des décharges internuageuses, et intra. Bref, un bien beau barouf.
J'en veux pour preuve cette première photo :
Je tiens à rappeler que je ne trafique pas les photos...mais à n'en pas douter, je suis persuadé que Chab notera, de son œil aiguisé de faucon pèlerin, un léger tremblement de l'image (cette fois-ci pas dû aux doigts gourds de froid)...c'était la position qui était périlleuse.
Il aura fallu un peu de patience pour arriver à ce résultat (vive le numérique !). Une autre, un peu moins floue, mais peut-être un peu moins impressionnante, pour la route. Ça ne mange pas de pain.
Pas mal, non ? Mais Il y a mieux encore. Après vingt bonnes minutes (de toute façon, j'avais toute la nuit devant moi), j'ai enfin réussi à prendre mon premier éclair. Pas non plus un gros éclair bien gras avec plein de ramifications, pas même un point d'impact (snif), mais quand même. Je pense qu'avec un peu de matériel (genre un trépied, une télécommande - ou définitivement une meilleure position), le résultat serait bien meilleur :
Je suis quand même content de moi, l'éclair est bien net (on ne peut pas en dire autant du reste !) Une dernière chose : il faisait nuit noire à cette heure-là, et l'exposition ne dépassait pas deux secondes. Si le ciel apparaît aussi clair, c'est juste que ça flashait sévère.
Bonne fin de journée à tou(te)s ! La mienne est s'achemine tout doucement vers la fin, et je ne vais pas tarder à la clôturer...
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Photos, Français, Add a tag
Quelques photos prises ce soir du port de St-Michel-Chef-Chef, petite bourgade réputée de par le monde pour...pour quoi d'ailleurs ? Ah ! Oui : ses galettes. Les fameuses galettes St Michel.
Dernière escapade au bord de la mer avant de partir, dernière fois où je me lèverai ici et je sentirai la bonne odeur des galettes et du chocolat en ouvrant les volets. En parlant de chocolat, j'ai initié quelques personnes - des élu(e)s - aux arcanes suprêmement mystérieuses des Michelettes. Si vous ne connaissez pas encore cette tuerie gastronomique, ruez-vous ici (en plus c'est beau)...elles valent carrément le détour.
Sinon, je parlais de photos...
Nota bene : suite aux nombreuses réactions de la part de personnes soupçonneuses de la véracité de ce que je prends en photo, je ne retravaille rien...j'avoue : je ne sais pas comment faire. Si une âme charitable veut se dévouer pour m'apprendre, eh bien qu'elle s'en abstienne. C'est à ce prix qu'on apprend à faire de belles photos - à celles qu'on a gâchées.
La première donc, de photo :
Je suis plutôt content de moi sur ce coup-là, surtout qu'il commençait à faire un peu froid (j'ai fini à l'étape après la cryogénisation d'un glaçon). Pas trop de lumière, mais c'était sans compter une bonne exposition bien longue et un sang-froid impeccable pour ne pas bouger d'un poil. J'aime beaucoup les couleurs.
Même principe pour la deuxième (y'en aura cinq en tout, alors soit vous zappez les commentaires, soit vous patientez) :
J'aime l'aspect lisse de la mer (sauf de l'écume sur le rivage) et la forme que prend la lumière des lampadaires.
La troisième est intéressante (en ce qui me concerne, y'en a qui dorment au fond). La source lumineuse qui n'est pas en ligne avec les autres n'est autre qu'une belle lune rousse (je ne parle des fesses de personne). Je trouve ça dingue qu'elle ait la même luminosité que les lampadaires.
Celle-là, c'est juste pour le plaisir.
Et comme je n'aime pas le bouder, mon plaisir, voici un effet que j'aime bien faire (ce n'est pas grand' chose, mais je trouve que ça donne un petit côté test optique sympathique - surtout que la seule surface ne
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Haïku, Citations / Quotes, Français, Add a tag
On présente souvent Bashō Matsuo comme le père des haïku, et c'est un peu vrai dans leur forme actuelle, mais on oublie trop souvent qu'il reste néanmoins trois autres grands maîtres classiques : Buson Yosa, Ryōkan Taigu et Kobayashi Issa. Ce dernier a gagné mes faveurs il y a des années de cela, notamment par l'un de ses plus célèbres poèmes (celui qui se termine par "sarinagara" - vous trouverez un excellent livre de Philippe Forest qui porte ce titre).
Avant tout chose, je tiens à m'excuser platement auprès de mon Smog préféré, et auprès des lecteurs/lectrices, pour les éventuelles grossières erreurs de japonais et de traduction que je vais vous infuser. Elles sont dues de mon seul fait (à ma décharge, ce n'est pas simple d'apprendre tout seul sans pouvoir être corrigé et sans pouvoir le parler, le confronter à la réalité du terrain).
Voici donc le texte original :
tsuyu no yo wa tsuyu no yo nagara sari nagara (1819)
Notre monde est fait de rosée
- et pourtant.
Écrit à la mort de sa première fille, ce poème explique que selon la pensée bouddhiste il ne faut pas s'attacher aux choses matérielles - pourtant le chagrin fait qu'il est impossible de s'en détacher. Le poète sait que le monde est fait de cette rosée prête à s'évanouir au moindre rayon de soleil : il sait aussi que malgré la douleur de la perte, il est bel et bien vivant. La vie, qu'on le veuille ou non, continue.
Je ne vais pas m'étendre sur ce poème, il est largement commenté dans toute anthologie qui se respecte.
Le deuxième poème est beaucoup moins connu, et il ne me toucherait pas autant si ne je vivais pas la même chose :
naki haha ya umi miru tabi ni miru tabi ni (1812)
Feu ma mère -
A chaque fois que je vois la mer
A chaque fois...
Mais ce qu'il entend résonne un peu plus comme cela :
Mère, je pleure
A chaque fois que je vois la mer,
A chaque fois que je vois la mer.
Toute la différence et la subtilité du japonais résident dans le contexte. On peut omettre une partie de la phrase, parfois une grande partie, car on en a induit le sens. Au lecteur de le déduire, de l'interpréter si besoin est, d'où le "lost in translation".
Issa a perdu sa mère très tôt, encore enfant et l'océan, qui représente une barrière mythique entre les deux mondes, l'empêche de revoir sa mère. Toute sa vie il cherchera ceux qui s'en sont allés.
Beaucoup notent dans les poèmes d'Issa une satire ou un comique peu communs - et ils ont raison - mais il faut garder à l'esprit qu'il était un homme dans la souffrance (il a perdu ses quatre enfants en bas âge, et n'a pas vu la naissance de sa fille issue de son troisième mariage), dans la compassion et bouddhiste usque ad finem, habité par le souv
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Prose, Français, Add a tag
Je suis là où je dois être. Je l'ai toujours été. Je le serai toujours, s'il plaît à Dieu.
Je suis en prison, là où je dois être.
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Voyages, Français, Add a tag
Blog: Le MoNdE dE RoDoLpHe (Login to Add to MyJacketFlap)
JacketFlap tags: Voyages, Français, Add a tag
Ljubljana, le 10.08.2010,
Ma première impression de Ljubljana – une fois effectués les cinq kilomètres qui séparent la ville du camping trois étoiles un peur surfait avec parc aquatique et autres jeux de plein air – idéals en soi pour la famille – en arrivant dans le centre-ville, fut incroyablement bonne. Une sacrément bonne surprise. Je ne connaissais rien de cette cité médiévale, et je n'avais aucune idée en tête.
Il faut dire qu'elle est en grande partie l'œuvre d'un seul homme : Jože Plečnik. Ancien élève d'Otto Wagner (souvenez-vous, celui-là a sévi notamment à Vienne). Il a su donner à Ljubljana (et aussi à certains bâtiments de Vienne, de Prague et en Slovénie)ses lettres de noblesse et un air résolument moderne. Je m'explique : beaucoup de façades et de d'édifices Sécession (Art nouveau), mais il a aussi utilisé de « nouveaux » matériaux pour l'époque, comme le béton armé, le verre et l'acier. Les photos feront le reste. Son Tromostovje (triple pont), même si je ne l'ai vu qu'en rénovation, est impressionnant, et osé, d'un point de vue architectural. Comme le premier pont ne suffisait pas à desservir la masse du trafic piétonnier, Plečnik en a ajouté deux autres, légèrement asymétriquement. L'effet est splendide, même si aucune de mes photos n'a su rendre compte de cette subtilité, à cause d'un problème d'angle.
La place du marché et ses colonnades est venue s'installer entre le Tromostovje et le pont aux dragons (encore le même, œuvre sécession en béton armé), histoire d'aérer un peu les choses.
Côté cathédrale et églises, ils sont servis. Mélange de baroque et d'impressionnisme et/ou de sécession, très sympa. Bref. Juste une chose : j'ai vu quelques gens se signer dans la rue (pas à ma rencontre), ainsi qu'une flopée à l'heure de la messe se masser dans les églises (s'attrouper, pas se faire des massages thaï, hein). Tout ça pour dire qu'il y une grosse empreinte religieuse, catholique, en Slovénie.
Si l'on pousse un peu plus loin, jusqu'au funiculaire qu'on ne peut emprunter avec son vélo, on peut « admirer » le « flat iron building » slovène. Ne faîtes pas le déplacement rien que pour lui, vraiment. Pas non plus pour le château qui, du coup si vous êtes à vélo comme moi, vous coûtera une belle grimpette en danseuse accompagné d'un charmant soleil tout rond et d'arbres qui n'apportent qu'une ombre relative. Le château en lui-même doit avoir des choses à offrir, mais encore et toujours les sempiternelles travaux de rénovation m'ont empêché de voir quoi que ce soit. La plus belle surprise – après avoir déboursé les trois euros forfaitaires avec prélèvement libératoire à quinze pour cent – fut la vue de la capitale du haut de la tour de l'horloge. Imprenable. La ville slovène et sa plaine sont encerclées par des monts (montagnes?) à trois cent soixante degrés. Superbe. Peut-être une des raisons pour laquelle Ljubljana est celle parmi ses consœurs européennes à subir le plus les changements climatiques (débat à poursuivre).
Se balader dans la ville est agréable, voire cocasse : admirer des vestiges gallo-romains jouxtant un bâtiment néoclassique (musée national et d'histoire naturelle, pas le meilleur, bref), tout cela à mi-chemin entre – à cinquante mètres à vol d'oiseau – la Place de la République (Trg Republike) et ses restes de l'époque soviétique, et la Narodna galerija (Galerie Nationale), édifice de verre et d'acier de 2001. Juste en face, de l'autre côté de la rue, se trouve l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique, dans un superbe manoir Sécession. Il y a néanmoins beaucoup de bâtiments beaucoup plus modernes en périphérie de la ville.
Bonne surprise de manière globale que la ville de Ljubljana. Je la recommande chaudement pour un long weekend, surtout qu'il y a de beaux paysages à voir en campagne, et qu'à un peu plus de deux heures en voitur
View Next 7 Posts
Ravie de lire - après l'avoir entendue - cette histoire.
Ce n'est que logique, certains peignaient avec leur sang, l'autre nectar de l'homme.
Légende...
J'ai aimé lire ce texte.
Orlan a bossé avec cette matière. Mais ce n'était pas la sienne. Ce n'est qu'une femme... sans doute.
C'est fidèle à toi-même. L'essentiel est invisible pour les yeux. ;)
J'ai adoré. Il y a un tournant dans ton écriture, c'est profond et ça prend aux tripes.
Ton texte m'a fait légèrement penser à Vendredi ou les limbes du Pacifique, lorsque Robinson entretient une sexualité avec l'île.
Mes tubes d'acrylique me ramènent désormais à ton texte.
Je ne savais pas pour Orlan, merci Myriam. Elle ne m'étonnerait pas si elle annonçait que c'était la sienne, de matière...elle s'en servirait aussi de gel pour faire tenir ses coiffures impossibles.
Merci Chab, ça fait plaisir ! Tes tubes d'acrylique...ce sont bien de vrais tubes, hein ^_^'