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Fought Death I have
Though much was destroyed
None was defeated.
(28/02/12)

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Hunting bears I will
Hone my blade on my instinct -
Hunting in the wild

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Nasu-no-Yoichi
Saw Buddha behind the fan
The Spring breeze its breath

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Basho's frog leaps - plop! -
In the pond like a thunderclap
Summer evening's rain
I composed this haiku in honour of Bashō, who incidentally came to my mind the other day, and his famous haiku on the frog. Here is Bashō's masterpiece.
Furu ike ya
kawazu tobikomu
mizu no oto
Here's a link to a website hoarding 31 translations of the same haiku. I love Japanese just for this.
Matsuo Basho (1644-1694)

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On présente souvent Bashō Matsuo comme le père des haïku, et c'est un peu vrai dans leur forme actuelle, mais on oublie trop souvent qu'il reste néanmoins trois autres grands maîtres classiques : Buson Yosa, Ryōkan Taigu et Kobayashi Issa. Ce dernier a gagné mes faveurs il y a des années de cela, notamment par l'un de ses plus célèbres poèmes (celui qui se termine par "sarinagara" - vous trouverez un excellent livre de Philippe Forest qui porte ce titre).
Avant tout chose, je tiens à m'excuser platement auprès de mon Smog préféré, et auprès des lecteurs/lectrices, pour les éventuelles grossières erreurs de japonais et de traduction que je vais vous infuser. Elles sont dues de mon seul fait (à ma décharge, ce n'est pas simple d'apprendre tout seul sans pouvoir être corrigé et sans pouvoir le parler, le confronter à la réalité du terrain).
Voici donc le texte original :
tsuyu no yo wa tsuyu no yo nagara sari nagara (1819)
Notre monde est fait de rosée
- et pourtant.
Écrit à la mort de sa première fille, ce poème explique que selon la pensée bouddhiste il ne faut pas s'attacher aux choses matérielles - pourtant le chagrin fait qu'il est impossible de s'en détacher. Le poète sait que le monde est fait de cette rosée prête à s'évanouir au moindre rayon de soleil : il sait aussi que malgré la douleur de la perte, il est bel et bien vivant. La vie, qu'on le veuille ou non, continue.
Je ne vais pas m'étendre sur ce poème, il est largement commenté dans toute anthologie qui se respecte.
Le deuxième poème est beaucoup moins connu, et il ne me toucherait pas autant si ne je vivais pas la même chose :
naki haha ya umi miru tabi ni miru tabi ni (1812)
Feu ma mère -
A chaque fois que je vois la mer
A chaque fois...
Mais ce qu'il entend résonne un peu plus comme cela :
Mère, je pleure
A chaque fois que je vois la mer,
A chaque fois que je vois la mer.
Toute la différence et la subtilité du japonais résident dans le contexte. On peut omettre une partie de la phrase, parfois une grande partie, car on en a induit le sens. Au lecteur de le déduire, de l'interpréter si besoin est, d'où le "lost in translation".
Issa a perdu sa mère très tôt, encore enfant et l'océan, qui représente une barrière mythique entre les deux mondes, l'empêche de revoir sa mère. Toute sa vie il cherchera ceux qui s'en sont allés.
Beaucoup notent dans les poèmes d'Issa une satire ou un comique peu communs - et ils ont raison - mais il faut garder à l'esprit qu'il était un homme dans la souffrance (il a perdu ses quatre enfants en bas âge, et n'a pas vu la naissance de sa fille issue de son troisième mariage), dans la compassion et bouddhiste usque ad finem, habité par le souv

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What goes around comes around -
Coincidence is yet to be proven -
While mekhtoub is railed
And Chance thrown to the dogs -
What is left us is the ability to judge curvature.
Back on the road
Things happen in the blink of an eye
Like a shaft of sun on a lepidopteron.

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La théière fumante
Parmi les restes de la soirée de retrouvailles
Chant matutinal du coucou
Arrivés à un carrefour
Le pèlerin dit: "trois chemins s'offrent à moi."
Le marcheur, lui, en considère quatre.

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L'eau, tombée en pluie,
se teinte sur le rebord de la céramique -
le thé est bientôt prêt.

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Il viendra bien un moment
où la terre toute lézardée de soleil
régurgitera un peu de cette persistante pluie

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plic-ploc-ploc-ploc-plic-plic
Pluie sur le toit du monde
le pluvieux bruit du monde

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Didn't find Buddha
Under the banyan tree
so I decided to wait for him there.

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Past the marshes
a smell of rotten egg
someone farts!
Sounds of a spring
I am waiting for the moon
to see the stream.
Banana trees
hang their leaves over me
featherless clouds.
Steam on the window
my sister is cooking the meal
wet noodles, again.
Kogi – at last
I understand your meaning
fragrance of the world.
Kagetsuhiro
felt in the midst of
autumnal buds.
Resting in the shadow
of a blooming dahlia
Nightfall.
Homesick on the boat going west
I look upon the stars
the seaman shouts!
Hesitation
Clear-cut momentum in the sky
I wait like a cloud
Wolves howl
I run through briars, mud and deaths
Dying to live
Yet again!
A long haiku is a solid paradox
Always going further
So rash an act!
The rest of the kanji
On the table

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(snaps)