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26. From Europe With Love - Zagreb

Zagreb, le 09.08.2010,


En direct de Zagreb, cité médiévale!

Plutôt petit village à l'ancienne...j'aime beaucoup cette ville. De belles rues montantes, un funiculaire, de superbes églises – on sent le poids des ans dans le vieux Zagreb – très zagré(a)ble. De vieilles tavernes, des récentes au goût d'ancien, des éclectiques (comme celle du Tolkien's Pub où je me suis écrié « Mae Govannen! » mais apparemment il n'avait de tolkenien que le nom et les quelques armes et cartes exposées aux murs), des modernes comme dans toutes les capitales européennes (celles avec les fauteuils en rotin).

Une ville de musées – notamment celui d'archéologie (fermé LE jour où j'y étais) – et d'édifices classiques et néo-classiques, côtoyant le verre et l'acier de ceux que l'homme a cru bon avoir besoin récemment. Les filles y sont agréables au regard, ce qui ne gâche rien. Le jardin botanique est décevant...mais pas les parcs qui bien que petits – comme le jardin botanique – sont bien fournis – à l'inverse du jardin botanique – et zagre(b)ables.

Je dois avouer que je connais rien à la Croatie, sauf ce que l'histoire à l'école nous en a dit – pas même le nom de son président, de ses personnages célèbres – ceux qui ont compté. Pourtant, ce ne sont pas les statues qui manquent. Qui a chanté leur pays, leurs états d'âme? Pas même un poète ou un écrivain, ou alors je ne sais pas qu'il ou elle est croate. Un peu la honte quand même. Va falloir réviser sévèrement à la maison.

Je dois à présent remercier un ensemble de personnes pour leur contribution à ce périple : le premier policier venu pour m'avoir fait passer pour un idiot – je lui ai demandé l'office de tourisme qui se trouvait dix mètres derrière moi. Je remercie l'employé de banque, guichet numéro un de la Société Générale croate, de m'avoir fait passer pour un idiot en m'expliquant ce qu'était l'euro, me prenant pour un anglais. Je remercie le guichetier du parking souterrain Tuškanac de m'avoir pris pour un idiot en m'expliquant qu'on ne payait pas le parking par carte bancaire en Croatie, mais uniquement en cash – alors que je venais de dépenser mes derniers kunas dans des courses. Je remercie le policier d'avoir gentiment souri, le banquier d'avoir ri en s'excusant, le guichetier de m'avoir laissé sortir sans m'acquitter de ma dette. Je remercie aussi le conducteur du tram au numéro inconnu d'avoir patienté alors que je m'extasiais devant les façades – lui aussi a souri d'un air amusé quand il a klaxonné et a vu ma tête. Je ne me suis pas trouvé con, moi qui prenais tout mon temps.

Heureusement que l'après-midi touchait à sa fin et que j'allais enfin me reposer à cent cinquante kilomètres de là, à Ljubljana en Slovénie, dans un camping trois étoiles, s'il-vous-plaît.

En résumé, Zagreb ressemble à un grand village, et tout y est mignon, des ruelles abruptes aux toits aux tuiles en queue d'aronde, en passant par le grand marché. Manque un petit château quand même, mais je soupçonne l'avoir manqué, étant donné qu'il y a des fortifications derrière la cathédrale. A vérifier.

La Croatie, à ce que j'ai cru comprendre, est bien différente de sa capitale, et la plupart l'apprécie pour ses plages, Dubrovnik et Split, ou pour son parc national à Previce (le nom est à vérifier). Voilà donc le programme de la prochaine fois!
From Europe, with love.

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27. From Europe With Love - Nagymaros


Nagymaros, le 07.08.2010,

Ce qui devait arriver arriva à Nagymaros. Petite angina pectoris, sûrement récoltée entre Vienne et Prague, et patiemment amenée à maturation jusqu'ici. Heureusement, Àdàm, Rita et Klàrà – la mère d'Àdàm – s'occupent très bien de moi : kénier, voy és mís. Klàrà ne cesse de me dire que je suis « shelank » – maigre. Egeszegedre ! Pourtant, les bons plats préparés par l'ensemble de la famille, boblévès (soupe de haricots) par Àdàm, tísta avec du cottage cheese et des œufs par Rita et des polachinta (crêpes fourrées à la confiture de prunes) par Klàrà ; pourtant, la ballade post-prandiale avec Rita et Àrmin sur les bords ensoleillés du beau Danube bleu, avec les monts de Visegràd en arrière-plan ; pourtant, les discussions enflammées avec Àdàm et sa mère sur la culture, l'art, les soviets auraient dû me soigner. Mais rien n'y a fait. Mekhtoub.
J'estime beaucoup Klàrà d'ailleurs, car ne parlant que le hongrois et l'allemand, elle a pris le parti de me parler, longuement parfois, dans sa langue maternelle, mais aussi avec ses mains noueuses, ce qui fait qu'avec un peu d'aide de son fils ou de sa belle-fille, on arrive à se comprendre, à se parler. Köszönöm Klàrà.
Àrmin m'a surnommé Baci Dodo – Rodolphe étant un poil difficile à prononcer à à peine deux ans – ce qui veut dire textuellement « tonton canard » en hongrois, et je sais que ça en fera sourire au moins une.
J'aime beaucoup les discussions que nous avons ici, sous le patio, à l'ombre des monts de Nagymaros. Àdàm et moi partageons la même passion, mais pas le même médium. Je vous enjoins, une fois de plus, à aller voir les œuvres photographiques ou peintes de mon ami, elles valent le détour. Àdàm et moi avons vu différents endroits du monde, mais les mêmes envers aussi. Il a parcouru le continent sud-américain, est tombé amoureux du moyen-orient, a vécu avec des pêcheurs monténégrins dans leur village oublié, a connu des îles paradisiaques encore intouchées par la main de l'homme, a partagé le quotidien des yéménites à Sanaa, des iraniens, des cubains, des équatoriens et la liste est longue. Il a vu des mondes et il les photographie

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28. From Europe With Love - Vienne


Ma balade viennoise s'est achevée sous la pluie, tard dans la nuit, après une dernière nuit passée en compagnie de Sébastien, mon ami de collège (histoire de fêter une énième fois nos retrouvailles). Je vous écris donc de Bratislava, tout tranquillement dans un CAFE internet (et pas un pub).

Que dire de Vienne si ce n'est que c'est une ville grandiose, magnifique, où il fait vraiment bon vivre. Il a fait très beau, ce qui m'a permis de bien profiter de toute l'architecture extérieure qui oscille entre baroque, art nouveau et classique, des parcs (notamment de piquer un ptit roupillon au Stadtpark) et de mes amis viennois. Parce que comme vous le savez, j'ai un pied-à-terre là-bas, plutôt agréable, rue Schumann, à vingt minutes à vélo du centre. Donc mon Sébastien m'a servi de guide hier en fin d'après-midi, et pendant la soirée, m'emmenant tout d'abord au Rathaus (l'hôtel de ville – mais qui ressemble à s'y méprendre à une cathédrale) pour un concert-ballet-cirque retransmis sur écran géant. Superbe conte onirique avec des artistes accomplis, une chorégraphie très travaillée, des dialogues croustillants et un rien de pitrerie qui fait du bien. Puis nous avons fait une petite tournée des bars qui organisaient des concerts (jazz pour le premier, rock pour le second), sauf que nous sommes arrivés, à chaque fois, à la fin des concerts! Pas de bol, mais l'ambiance était là quand même. Très bonne soirée qui s'est achevée sous le tonnerre (pas d'applaudissements cette fois) et une pluie diluvienne. Nous sommes rentrés juste à temps pour regarder tomber la pluie en prenant un tout dernier verre.
A Vienne encore, je me suis pris une bonne dose de musées et d'art, notamment Egon Schiele et bien sûr Klimt (la frise de Beethoven au Jegendstil und Secession est magnifique). J'ai donc fait le musée du Belvédère, le kunsthistorisches (énoooooorme, j'ai passé trois plombes là-dedans, mais une énorme surprise puisqu'il y avait la Tour de Babel de Pieter Bruegel l'ancien – petite larme), le musée Leopold (avec une rétrospective assez dérangeante d'Otto Muehl), la Hundertwasserhaus (celles et ceux qui ont aimé Barcelone vont aimer ça), l'Albertina, le Prater et son parc d'attractions, la Stefansdom (un peu sombre à mon humble avis, mais très bien); j'ai aussi vu la Hofburg (si si, je vous assure), le Staatsoper, le Volksoper, la Karlsplatz, la maison de Freud etc etc. Je n'ai pas pu faire le musée Lichtenstein, et je suis un peu déçu, étant donné qu'il y a de belles pièces là-bas, mais ce n'est que partie remise.
A l'instar de Berlin, c'est une grande ville, assez étendue (j'ai dû faire 65-70 kilomètres en tout), mais la balade est belle, on a toujours le nez en l'air et l'impression comme à Prague d'être dans un musée à ciel ouvert. J'aime beaucoup cette ville, et même s'il est vrai que la compagnie y a joué un grand rôle – notamment une partie de pétanque dans le museumsquartier (MQ – emmekiou – pour les intimes) avec Seb et ses copains qui nous a poussé jusqu'à minuit – l'atmosphère de cette ville est incomparable. Tout le monde est gentil, serviable. Une anecdote : hier je descends au MQ au Musée Leopold, et je m'aperçois que j'ai oublié mon antivol de vélo sur le toit de la voiture quand j'ai sorti mon vélo. Je ne peux donc pas attacher mon vélo. Je me dis que je n'ai pas trop le choix et que je dois remonter. Je m'en suis voulu de perdre autant de temps, mais je n'avais pas trop d'espoir de récupérer mon antivol, bine en évidence sur la voiture, après une demi-heure (oui, normalement il faut vingt minutes pour aller chez Seb, mais j'étais un peu énervé,

2 Comments on From Europe With Love - Vienne, last added: 8/9/2010
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29. From Europe With Love - Berlin


J'ai pris un peu de retard, publiant hier ce que je devais publier avant-hier. Mais avant-hier soir (souvenez-vous), je « devais » prendre un verre avec Suuzie, mais je ne l'ai pas attendue. J'ai discuté avec plein de gens de tous horizons confondus, on a bien rigolé et puis je suis parti, vers 23h30, heure locale. Le but était de rouler de nuit pour arriver au petit matin, en prenant mon temps, à Berlin. Le problème est que j'ai eu envie de dormir, et que...ben, voilà quoi...j'ai dormi! Moi qui n'arrive pas à faire mes nuits à la maison, j'ai dormi quatre heures d'affilée, recroquevillé sur les deux sièges avant, ne voulant, au départ, pas bouger le vélo pour une sieste d'un quart d'heure. Tu parles! J'ai dit adieu à mon cher timing, et je me suis maudit lorsque je me suis retrouvé dans des bouchons sur l'autoroute, et sous le soleil la voiture faisait étuve.
Mais voilà, j'ai enfin pu dire « Ich bin ein Berliner » sans passer pour un con, ou presque. Les gens n'ont décidément pas d'humour, surtout les touristes.
Ma journée marathon sur Berlin s'achève en cette fin d'après-midi, et même si je n'ai pas fait tous les musées et monuments de la ville, je pense qu'en ayant visité le Reichstag, le Bode Museum, le Pergamonmuseum, l'Alte Nationalgalerie, le Neues Museum, l'Altes Museum, le Sammlung Berggruen, la Kaiser Wilhelm Gedachtniskirche, l'Alter St Matthäus-Kirchof, la East Side galerie et la Neue Nationalgalerie, tout ça entre hier et aujourd'hui, je peux m'estimer satisfait. Et c'est sans compter les divers parcs, espaces, canaux de la Spree, cimetières et autres centres commerciaux. 77 kilomètres à dos de vélo. Heureusement que demain je vais à Prague – le vélo n'est pas nécessaire là-bas, selon le guide – je commence à avoir mal aux fesses. Et ce n'est pas à cause de la gent masculine qui semble bien aimer cette partie charnue de mon anatomie dans le Tiergarten, vu qu'ils étaient nus j'ai pu profiter pleinement de l'effet que je semblais leur faire. J'ai donc vite repris mon vélo pour me carapater vite fait bien fait. Bref.
Plus sérieusement, j'ai eu le sentiment, au Pergamonmuseum, que l'on avait « pillé » un patrimoine sans autre raison que d'afficher sa suprématie. Même coup de gueule qu'au British Museum – les anglais ne veulent pas rendre la frise du Parthénon, un vrai scandale selon moi. Je suis content de pouvoir admirer ces œuvres d'art qui me flanquent la chair de poule – voire plus pour la stèle d'Hammurabi (d'ailleurs, il faut connaître parce que ces imbéciles n'ont même pas mis une pancarte avec ne serait-ce que le nom!) - mais je reste intimement persuadé que ces œuvres, in situ, auraient non seulement leur place légitime, mais en contexte elles auraient une autre portée. Et oui, il faudrait se déplacer jusqu'à Pergame, Athènes, jusqu'au Caire. Nous le faisons déjà, mais pas assez. Le débat est ouvert. Cependant, je ne sais pas pourquoi, ici plus qu'ailleurs, j'ai eu l'impression de « pillage ». Peut-être l'étalage de tout ce que le conservatoire possède, dans des salles immenses, du sol au plafond, sans plus d'explications que cela, m'a donné cette impression. Je ne sais pas qui sont les commissaires des expos et/ou le(s) responsable(s) des musées, mais il ne font pas d'après moi le travail nécessaire à la pleine compréhension de ce qu'ils ont à montrer. Là, ça faisait autant déballage (parfois de « camelote », vu que certaines pièces sont vieilles de plusieurs siècles) que sur les étalages des brocantes sur Otto Suhrallee.
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30. From Europe With Love - Amsterdam


(Je sais je suis en retard, mais faut savoir se faire désirer (ou plutôt gérer les soucis dans l'ordre dans lesquels ils arrivent), je raconterai tout dans l'épisode berlinois). Bonne lecture!

***

Aaaaah msterdam! Ville d'eau, ville du vice, ville du calme et des vélos. Que dis-je, royaume des vélos! Des vélos si raptors que l'on ne sait parfois plus où garer le sien! N'empêche que toute la ville et le mode de vie de ses habitants tournent autour de ce moyen de locomotion aussi vert que les parcs qu'ils ont en abondance.
Une chose qui m'a particulièrement frappé ici, c'est que personne ne vous dévisage d'un sale œil. Habillés en clochard ou en star d'un soir, puant la pisse ou le cannabis, on vous prend tel que vous êtes sans se prendre la tête (notez l'effort des rimes). La devise étant, selon Caroline (Amstellodamoise pure souche) : « tant que tu ne m'emmerdes pas, tu fais ce que tu veux. » A ne pas prendre au premier degré, mais on comprend bien l'état d'esprit. Les gens vous laisseront vous asseoir à leur table s'il n'y a pas d'autre endroit, discuteront un brin avec vous si le cœur leur en dit, et plus si affinités.
Je suis allé, pour cela, non pas dans ce superbement éclectique Quartier Rouge où la viande sèche derrière les vitrines bien propres, où le cannabis et autres substances végétales hallucinogènes embaument chacune des ruelles, où les touristes en mâle de testostérone arborent des sourires gênés et où celles qui les accompagnent voient leur curiosité piquée au vif – il faut dire que le maillot des demoiselles qui vous accueillent à bras ouverts (voire plus cela va de soi, moyennant finances, cela va de paire(s de c....)), est effectué au micropoil, d'une main de maître, sur l'ensemble de la surface du corps – mais bel et bien dans de quartier De Pijp (prononcez « païp », comme l'anglais « pipe ») où l'on ne pratique pas cet art consommé du Red Light District, mais où une partie de la jeunesse active de la ville se retrouve jusqu'à pas d'heure dans les quelques bars du coin – coin qui, d'ailleurs, tirerait son nom de pipe de par sa forme vue du septième ciel.
Plus à l'ouest de ce quartier tranquille, hormis le marché permanent (sauf le dimanche!) qui s'étire sur une longue rue déjà bien animée, je suis allé traîner mes guêtres dans le quartier du (attendez je prends mon guide) du Leidseplein (à prononcer LedZepplin tout d'un trait, si je ne m'abuse). Riche culturellement, avec le Rijksmuseum, le musée du diamant (pas fait parce pas le temps et trop cher), le musée municipal et celui de notre ami et regretté Van Gogh. Seul ce dernier établissement de peinturlure à su capt(iv)er mon attention jusqu'au bout, le premier étant en partie en travaux. D'ailleurs, je passe mon coup de gueule ici, et maintenant. Imaginez-moi donc le visage empourpré, les veines du cou saillantes et la rage dans la voix : c'est le bordel ici, tout est en travaux! La gare centrale, le Rijksmuseum, le palais royal, des églises à la pelle (et pas à l'appel, quoique), toute l'avenue Damrak/Rokin et j'en passe et des meilleurs! Ah ce sera chouette Amsterdam dans dix ans! Non seulement ils poolluent le paysage, mais en plus ils réduisent la surface visitable des musées, et c'est pas comme si le billet d'entrée était donné...RAAGH!
Je suis donc allé calm

1 Comments on From Europe With Love - Amsterdam, last added: 8/3/2010
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31. Tanka



 
La pluie n'est pas censée nous arrêter.
Il n'y a bien qu'un endroit au monde où cela n'arrive pas.
Je me souviens du lieu, mais pas de son nom.
Il est là où poussent les sycomores.
Là-bas, tout s'épèle sur les portes des arbres.
 

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32. From Europe With Love - Bruxelles


Voilà, Bruxelles c'est presque fini.
Arrivé hier en fin d'après-midi, j'ai fait un rapide repérage dans le centre. J'ai pu alors avoir un sentiment qui s'est confirmé aujourd'hui : Bruxelles n'est pas une ville plate! Ça me fait les cuisses, en attendant, et cela donne de jolies panoramas.

Je suis donc allé dans tous les quartiers touristiques de la ville, et j'ai fait ce que tout touriste qui se respecte à dû faire : le Manneken pis, l'avenue Louise, la Grand-Place, les galeries royales St-Hubert, le quartier européen (Parlement européen et Conseil de l'Europe), le musée de la bande dessinée (j'en connais qui en baverait encore, je le recommande chaudement), la cathédrale St Michel et Gudule (on ne se moque pas, ça arrive aux meilleurs d'entre nous...ou pas), Mont des arts, le quartier de la Bourse etc etc, ainsi qu'une foultitude de parcs et autres squares (et Dieu sait qu'il y en a), sans oublier la sempiternelle balade dans la ville. Et le musée Magritte. Premier coup dans l'aile. Qu'est-ce que je peux aimer Magritte. Bref, plaisir personnel. Si vous appréciez son œuvre, allez là-bas, vous ne serez pas déçu. L'atomium, assez loin au nord de la ville, m'a permis d'admirer, puis de sentir jusqu'à la moelle, une pluie atomienne! Une belle drache, ou une arnapée comme on dit chez moi, avec tonnerre, éclair et tout le bastringue. Le musée d'art japonais a poursuivi ma visite (superbe série de vitraux japonais en enfilade), puis retour à l'autre bout de la ville (vive le vélo!) pour prendre ma deuxième claque de la journée : la maison Horta. Celles et ceux qui adorent l'Art nouveau n'en pourraient plus (j'ai réussi à ré-enrouler ma langue depuis, mais c'était pas gagné). Et dire que le baron Horta vivait dans cette maison...l'envie n'est pas mon truc, mais là je dois avouer que je l'envie bien d'avoir vécu dans et avec autant de goût.

Voilà pour Bruxelles! Après une bonne nuit de sommeil (et avant cela je compte bien profiter de ce pub très très sympa, place du Luxembourg), je me dirigerais vers Amsterdam, vice city (I can't wait!)
Bruxelles est une ville qui vaut le coup d'œil, et même si je l'ai faite à vélo (un peu plus de 57 kilomètres), on peut la faire en villo (nos vélib' parisiens), bus, tram, métro...il n'y a que le choix de l'embarras, et il y a des forfaits vraiment pas chers.

J'espère que les photos vous plairont et vous donneront envie d'aller y faire un tour. Je peux même faire le guide pour vous les amis!
 

2 Comments on From Europe With Love - Bruxelles, last added: 7/28/2010
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33. Prêter attention


Prêter attention à chaque détail,
chaque bribe de conversation
dérobée à la volée,
Chaque regard, chaque faille,
Chaque instant de chaque passion,
Chaque photo prise au jugé,
Chaque faisceau de chaque muscle saillant,
Chaque habitude de chaque passant.
Prêter attention à la minutie
de ceux qui officient,
Voilà ce que je fais, jour et nuit.

Je vois celui qui, parmi la masse,
regarde le haut des marches
en montant les escaliers.

Partout il y a un parfum, une fleur,
une odeur corporelle, une puanteur,
pour me rendre fou à lier.

Le monde est rugueux sous le pas,
car son contact s'impose à la raison,
Car il est et froid et chaud en toute saison
car la sensation force la main au doigt.

Et tous les jours il faut calmer ce monde,
que j'entends venir à moi, ces mots
qu'il faut ensuite écouter et que j'émonde
pour les mieux ouvrager en émaux.

Et tous les jours, inlassablement,
je dois lutter pour goûter sûrement,
Car éduquer mes papilles demande un effort
proportionnel à la sensibilité du corps.

Attentif à, et fourvoyé par, tout ce qui est soi.
Car il faut prêter attention à tout ce qui a un sens.

Et comment ne pas tenir compte des plans,
des lignes, des schémas, des tracés d'arcs
des entrelacs géométriques issus des murs,
des tables, des pavés, des trottoirs,
des joints, des traces humides de ceux
qui ont sans le vouloir piétiné la flaque,
des arêtes des murets, des volutes des épissures,
de chaque angle entrant ou saillant –

La vigile constante car tout a un sens,
Ainsi est le monde que je perçois.
 

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